Honorer et accepter le pardon – Série de cérémonies et de guides pour favoriser l’alignement par UMA GAIA

Lorsque vous vous remémorez un moment douloureux, un traumatisme dans votre esprit et votre cœur, vous revivez constamment cette peur, encore et encore, et cela joue sur vos pensées, sentiments et actions présentes dictés par le passé. Reconnaître que toutes les personnes, tous les lieux, tous les échanges dans la vie ont une raison d’être, même s’ils ont engendré de la douleur, de la tristesse, du chagrin, un traumatisme – c’est comme cela que vous pourrez honorer votre passé et accepter le pardon.

Le pardon ne peut avoir lieu qu’une fois que l’on s’est autorisé.e à ressentir la douleur, à l’accepter, à l’honorer, à la voir, et à dépasser l’étape de la colère, atteindre l’émancipation, en tirer des leçons, se remémorer et comprendre ce traumatisme et ce voyage spirituel conscient que nous entamons. Après ces deux étapes sur le chemin de la joie, de la lumière, de l’amour et de la paix, on entre dans la phase ultime du pardon dans laquelle on doit d’abord se pardonner à soi-même, puis à toutes les personnes impliquées ; en totalité. C’est ça le vrai pardon. Le pardon n’est pas mesuré par « je pardonne cette partie mais pas cette personne… etc ». Cela ne fonctionne pas.

Il faut aussi comprendre que le pardon n’est pas un signe de faiblesse ou de laisser faire : « Si je pardonne, cela signifie que je permets à cette expérience de se reproduire et que je ne m’y oppose pas. » Alors qu’en réalité, lorsque vous pardonnez, vous reprenez tout votre pouvoir, vous n’avez plus de lien de douleur qui s’accroche à l’expérience ou à la personne, vous êtes libéré.e de ce  » lien de douleur  » et vous en êtes maintenant libre. Le pardon vous permet de créer des limites saines.

Note : Cessez de raconter l’histoire de la victimisation, cessez d’être une victime, relevez-vous, tournez la page, transformez-la. Cela ne signifie pas pour autant l’oublier, l’ignorer ou l’enfermer au plus profond de soi ; mais plutôt de l’honorer comme faisant partie de votre chemin, de vos propres expériences, de votre vie, et laisser la se transformer avec le temps en compréhension, en compassion, et finalement en liberté et en paix. 

Tous les chakras sont connectés à l’énergie et à l’importance du pardon. Nous pouvons accueillir le pardon en chacun de nos sept centres énergétiques principaux, car le pardon se développe dans différentes zones de chaque chakra en fonction de l’expérience vécue. Cependant, le principal chakra qui se connecte directement à la véritable énergie du pardon et de la reconnaissance du passé est le chakra du cœur/Anahata/4e chakra (connu comme le pont entre les chakras inférieurs physiques et les chakras supérieurs spirituels). Vous pouvez consulter mon guide du mois dernier, qui traite plus en profondeur du chakra du cœur et de l’amour inconditionnel.

Commencez votre journée en posant une intention et augmentez votre vibration le matin afin de pouvoir changer rapidement de niveau tout au long de la journée lorsque différentes expériences/pensées peuvent se présenter à vous et vous amener à un niveau inférieur. Les affirmations et les intentions sont le point de départ de toutes les actions, désirs, rêves et objectifs. Ce sont elles qui créent l’élan dans la direction que nous voulons, c’est le point de départ de tout, l’intention est la plus importante et ensuite l’action suivra et sera guidée par ce point de départ central situé en votre for intérieur. Soyez doux avec vous-même, il y aura des résistances, vous êtes sur la voie de la résilience. Le travail sur l’intention prend du temps, il faut se libérer de son propre jugement et s’accepter soi-même. Quand l’ego entre en jeu, rappelez-vous ceci : « Je suis en chemin, je travaille sur mon intention, je suis sur le chemin… »

La posture du Cavalier / Ashwa Sanchalanasana

L’échelle émotionnelle : restez à chaque étape aussi longtemps que nécessaire (cela peut être 1 jour ou 1 an… ne vous précipitez pas).

Lorsque vous travaillez avec des cristaux, vous pouvez les transporter dans votre poche, les garder près de vous lorsque vous êtes à la maison, les placer sur un autel, les tenir pendant que vous méditez, dormir avec eux, etc. Le plus important est de se connecter à eux et d’adopter leur intention et leur résonance comme les vôtres. Voici quelques cristaux avec lesquels vous pouvez travailler pour soutenir votre chemin vers le pardon :

Prenez le temps de préparer un espace confortable pour écrire, et asseyez-vous tranquillement avec votre stylo et votre papier. Vous pouvez écrire dans un journal, ou utiliser du papier et un stylo spéciaux, ainsi que d’autres ornements. Libre à vous. Sachez aussi qu’il est important d’écrire beaucoup de ces lettres, plus vous écrivez, plus la guérison et la libération sont profondes. Vous pouvez en écrire des centaines au cours de votre vie.

Lettre d’hommage à votre passé

Qu’est-ce qu’une « lettre d’hommage à votre passé » ? C’est une lettre que vous vous écrivez à vous-même pour vous-même. Il s’agit d’honorer vos expériences et échanges passés sous toutes leurs formes. Ce type de lettre montre et révèle à vous-même comment certains événements qui ont pu causer un traumatisme sont en réalité un événement charnière dans votre chemin et vous pouvez voir comment et pourquoi il vous a façonné pour grandir, guérir, conquérir, devenir le leader que vous êtes, et que vous continuez à devenir. Honorez sa place dans votre vie et laissez-le partir avec amour.

Exemple : « Chère Olivia, j’honore tous les aspects de ta vie, j’honore tes traumatismes familiaux passés et j’honore tes joies. J’honore ce que tu as été et ce que tu es maintenant… » (vous pouvez entrer dans des détails spécifiques sur des personnes, des lieux, des environnements, etc.)

Lettre de pardon

Une « lettre de pardon » est une lettre que vous vous écrivez à vous-même et/ou à quelqu’un d’autre, mais sans jamais l’envoyer à l’autre personne. Pour cela, il est faut se concentrer sur un seul domaine de pardon par lettre. Dans cette lettre, vous écrirez tout ce qui doit être dit sur l’expérience que vous avez vécue, vos sentiments, et ce que vous avez à dire, vous êtes prêt.e à guérir et à laisser derrière vous ces expériences. Au début, ces lettres peuvent être pleines de colère et de tristesse, et c’est normal. En continuant à libérer ces émotions, vous commencez à entrer dans la phase de pardon. La « lettre de pardon » se transforme alors en « lettre d’hommage à votre passé ».

Exemple : « Cher Père, je sais que tu n’as pas pu être là pour moi de la manière dont j’en avais besoin quand je grandissais, j’ai été en colère contre toi pendant très longtemps, j’étais triste quand tu es décédé mais je ne savais même pas comment exprimer cette tristesse. Je suis désolé.e de t’avoir jugé si durement et que nous n’ayons jamais eu la chance d’avoir une relation durable quand tu étais vivant. J’ai été blessé par le fait que tu nous aies abandonné.e.s… mais je suis prêt.e à te pardonner… »