Why you shouldn’t use so-called “anti-aging” products too early
C’est devenu l’un des phénomènes majeurs de ces dernières années ! La jeunesse, plus que jamais obsédée par l’apparition des rides, se rue vers les crèmes vendues comme des élixirs de jeunesse éternelle ! Fini le beurre de karité et les lotions douces dans leurs armoires de toilette ; ils sont désormais remplacés par des flacons d’acide hyaluronique, de collagène ou de rétinol. De puissants actifs destinés aux peaux matures, que les 15 à 25 ans usent dans l’espoir de retarder l’apparition des premiers signes de l’âge.
Ainsi, il n’est plus rare d’apercevoir de jeunes filles, parfois prépubères, déambuler dans les rayons cosmétiques des grandes enseignes, leur valant le surnom de « Sephora Kids ». Entre copines, elles se dirigent vers les marques recommandées par leurs influenceuses favorites, dont un nom n’échappe pas à la règle : Drunk Elephant. Un label américain proposant des crèmes à plus de 70 euros, dont les actifs puissants s’avèrent inadaptés pour les peaux juvéniles. Ces faits révèlent bien l’influence des réseaux sociaux sur les habitudes de consommation des jeunes, tout en soulevant des questions sur la pression sociale qu’ils ressentent autour de leur apparence.
Les effets cachés
« Je trouve cette tendance assez terrible, déplore la fondatrice d’Absolution, Isabelle Carron. À cet âge-ci, et jusqu’à plus de 30 ans, la peau est dans son état optimal. L’élastine, le collagène et les cellules se portent pour le mieux ! Lui apporter des actifs puissants ne servira donc à rien de plus que de dépenser inutilement de l’argent. » Les experts s’accordent également à dire que l’utilisation prématurée de soins anti-âge peut perturber l’équilibre naturel de la peau. Comme le poursuit Isabelle : « Utiliser ces formules trop tôt peut abîmer considérablement l’épiderme, la sensibiliser sur le long terme. Certains peuvent se retrouver avec une peau réactive qu’ils n’avaient pas au départ. »
Tout comme les gommages trop fréquents, les rétinoïdes et les acides exfoliants peuvent générer des déséquilibres tels que des sécheresses, des irritations ou une surproduction de sébum, d’autant plus sur une peau jeune. Au lieu de la maintenir dans son état optimal, ces formules la fatiguent et lui retirent sa capacité naturelle à se régénérer. L’accumulation de ces produits sur une peau qui n’en a pas réellement besoin risque, par ailleurs, de créer une dépendance à des soins toujours plus complexes. « Alertons également sur les mélanges qui ne vont pas ensemble ! », rappelle Isabelle. Car vouloir mixer à outrance ces actifs reste dans certains cas déconseillé, tels que les acides exfoliants (comme les AHA et les BHA) avec du rétinol (vitamine A), pouvant générer une irritation excessive ou une forte sensibilité. Les propriétés de certains actifs peuvent également s’annuler une fois associés, comme la vitamine C avec le rétinol, ou l’utilisation d’une huile avant l’application d’acide hyaluronique, qui ne permettra pas à ce dernier de pénétrer dans la peau.
Alors quel âge pour une crème “anti-âge” ?
Aucun scientifique ne sait réellement répondre à la question : « À quel âge faut-il commencer à utiliser une crème anti-âge ? ». Selon la science, la peau atteindrait son apogée autour de 20 ans, avant de progressivement perdre en collagène et en acide hyaluronique à raison de 1% par an, jusqu’à 45 ans. À 50 ans, ce cycle de décroissance s’accélère. Si le mythe de la crème anti-âge à 25 ans est alors réel pour certains, Isabelle mentionne la volonté marketing des marques à séduire un large spectre. Le marché de la cosmétique capitalise sur l’incertitude liée au vieillissement de la peau, en proposant des flacons étiquetés « soins préventifs » ou « anti-âge », incitant les consommateurs de tous âges à agir tôt pour préserver la jeunesse de leur épiderme. Résultat ? Les entreprises attirent à la fois les personnes aux peaux matures, soucieuses de réduire les signes visibles, et les jeunes adultes, craignant particulièrement la vieillesse.
La qualité de la peau reste pourtant une question de santé. « L’alimentation, la respiration et la méditation sont des éléments qui entrent évidemment en jeu !, explique Isabelle. Un écosystème cutané équilibré est la première étape pour avoir une jolie peau saine, permettant de la préserver et de ralentir le passage du temps. Pour ma part, je n’ai pas encore envie d’être ridée comme une vieille pomme… Même si je l’espère un jour ! »
À moins de souffrir de psoriasis, notre fondatrice recommande alors aux jeunes adultes une routine simple composée de soins légers et hydratants. Pour les adolescents, elle conseille l’utilisation d’un nettoyant très doux, comme Le Nettoyant Pureté, suivi d’une crème rééquilibrante. En cas d’acné sévère, des soins spécifiques peuvent évidemment être envisagés. « Autrement, laissons la peau faire son travail naturellement ! » La société nous pousse à croire que nous devons rester éternellement jeunes, avec une peau sans aucune marque du temps. En réalité, n’est-il pas plus important de prendre soin de soi en se détachant des normes établies ?
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Pro-âge plutôt que anti-âge
Chez Absolution, voilà plus de 5 ans que nous avons abandonné le terme “anti-âge” au profit de “pro-âge”. Cette résolution est arrivée avec la naissance de notre soin La Crème du Temps – et à vrai dire, ça a plutôt été une renaissance pour Absolution ! Pourquoi pro-âge ? Parce que c’est une notion bien plus positive, douce et surtout lucide : aucun cosmétique sur terre n’a le pouvoir d’arrêter le temps ou d’effacer les signes des années. Et après tout, à quoi bon ? Les rides sont avant tout la preuve du chemin parcouru et de toutes les émotions qui ont traversé notre vie. Vieillir est une chance, et oui, il est possible de vieillir avec grâce et l’aide précieuse de la Nature tout en continuant à se reconnaître dans le reflet du miroir…