L’archétype féminin de Septembre : La Guérisseuse, celle qui soigne
À la rencontre des archétypes féminins, un parcours initiatique pour se relier à sa nature féminine cyclique changeante. Archétype féminin du mois de Septembre : La Guérisseuse, celle qui soigne.
La Guérisseuse prend le relais en septembre à l’heure où les rayons de soleil deviennent dorés et qu’il est temps de récolter les fruits que la terre nous a généreusement offerts.
La Guérisseuse est au service
Elle fait le choix de dédier sa vie à une grande cause. Elle a le sens de sa mission : réparer les cœurs, les corps et les esprits des êtres vivants. Elle fait le vœu de rétablir l’harmonie en soutenant le chemin des autres. Elle se met au service de ceux qui sont blessés par la vie, elle panse leurs peines et crée les circonstances favorables à leur guérison.
La Guérisseuse sait que ce n’est pas elle qui guérit
Elle ne s’attribue jamais le crédit des guérisons. Elle a compris que ce n’est pas elle qui guérit les autres, mais la nature.
Elle facilite la guérison, en créant un environnement propice aux prises de conscience, pour que ses patients puissent voir la cause de leurs symptômes. Car le processus de guérison est inné chez tout être vivant. Une feuille arrachée d’un arbre repoussera naturellement, une coupure sur la peau d’un enfant cicatrisera toute seule sans qu’un adulte ait besoin d’intervenir. La Guérisseuse aide, encourage, assiste, et soigne pour favoriser ce processus d’autoguérison.
La Guérisseuse est propre et organisée
Elle est méthodique et s’assure que l’espace dans lequel elle pratique est parfaitement propre et bien rangé. Elle veille à ce que chaque chose soit à sa place.
Elle sait que l’environnement et l’hygiène jouent des rôles clefs dans le processus de guérison. Elle fait attention aux odeurs, aux lumières, au choix des aliments qu’elle utilise pour soigner.
Elle est pragmatique, dotée d’un esprit logique et rationnel et en même temps elle s’en remet au grand mystère de la vie. Parfois, la méthode et la science ne peuvent rien faire face aux profondeurs de la vie. Et lorsque c’est comme ça, la Guérisseuse ne force pas le destin, elle puise dans sa spiritualité pour accepter les choses telles qu’elles se déroulent.
La Guérisseuse est attirée par les remèdes sacrés
Recettes de grand-mère, herboristerie, sortilèges, invocations, concoctions, onctions, onguents…, elle est fascinée par le monde des remèdes sacrés. Elle fait ses recherches, questionne, expérimente pour trouver sa médecine.
Elle a souvent les mains guérisseuses, un magnétisme accru et un troisième œil très développé qui lui permettent de trouver les cures là où d’autres auront échoué.
Voici quelques questions pour prolonger votre réflexion seul(e) ou avec vos proches :
Avec compassion et bienveillance, citez une de vos blessures sacrées (maladie, abandon, deuil, rejet…).
- Comment a-t-elle été causée ? Par qui ?
- Comment cette blessure vous a-t-elle aidée à cheminer ou à comprendre les autres ?
- Comment vous soignez-vous (naturopathie, homéopathie, allopathie, etc.) ?
- Quelles sont les pratiques thérapeutiques qui vous attirent le plus (hypnose, reiki, acupuncture, etc.) ? Et pourquoi ?
- Comment réagissez-vous lorsque vous êtes confrontée aux grandes épreuves de la vie (perte, souffrance, maladie, mort) ?
Extrait du livre Femme Prêtresse, Editions Leduc 2021
La Guérisseuse entre dans votre vie pour vous aider à transformer vos blessures en enseignement sacré. Il est dit que les plus grands guérisseurs sont ceux qui ont été blessés. Ils deviennent généralement experts dans le domaine lié à leur blessure.
La Guérisseuse vous enseigne que les peines et les maux qui se présentent sur votre chemin vous invitent à restaurer l’harmonie et l’équilibre dans votre vie.