A la rencontre des archétypes féminins

Ressentez-vous quelque chose vibrer à l’intérieure de vous-même en lisant les mots : Femme Sauvage, Mystique, Guérisseuse, Amoureuse, Muse, Épouse Sacrée, Prêtresse, Guerrière ?

Lorsque Carl Jung décrit la femme comme “Une et Multiple” à la fois, est-ce qu’une partie de vous sourit et hoche la tête ? Cette pluralité féminine est la porte d’entrée vers bien des mystères…

Je suis très heureuse de prendre la plume au coeur de ce merveilleux espace pour vous faire découvrir les 13 archétypes féminins qui composent La Roue de la Prêtresse. Un outil merveilleux pour vous accompagner dans l’exploration de votre féminin sacré !

L’exploration de cette roue m’a été transmise par deux prêtresses américaines qui s’appellent Sianna Sherman et Ashley Turner dans le cadre d’une école des mystères sur le féminin sacré.

La roue illustre douze archétypes féminins placés dans les maisons du zodiaque pour symboliser les douze mois de l’année. Ces douze archétypes représentent des portes d’entrées et des passerelles vers des aspects de votre personnalité que vous allez pouvoir mettre en lumière.

Nous avons toutes à l’intérieur de nous une “guerrière” qui vient nous défendre et nous protéger, une “amoureuse” qui nous invite à aimer la vie pleinement, une “muse” qui souhaite libérer notre créativité et nos voix d’expression. Et ainsi de suite.

Au centre de la roue siège le 13ème archétype qui est celui de la Prêtresse.

La Prêtresse, c’est vous dans la globalité de votre être, au centre de votre vie. C’est cette femme puissante et intuitive que vous êtes, qui dialogue avec l’univers, qui écoute les messages des mondes invisibles, qui reconnaît les signes et qui se laisse guider par son coeur, par son corps.

C’est celle qui se relie aux cycles des saisons et aux cycles de la lune. C’est la femme sur son chemin d’évolution, d’apprentissage, de guérison et d’éveil. C’est tout le sacré qui existe en vous et qui veut s’exprimer à travers vous.

Pour parcourir la roue, la prêtresse explore chaque mois, un archétype féminin dans une saison zodiacale. Elle part ainsi à la rencontre d’une partie d’elle même pour s’infuser de sa magie. ✨

Les archétypes, de manière générale, sont des figures emblématiques, des icônes ou des modèles qui agissent sur notre psyché de façon individuelle et collective. « Ce sont des images innées de l’instinct et non de l’intelligence » , explique Carl Jung. On les retrouve facilement dans les contes de fées et les histoires. Ils régissent un comportement, un rôle, des traits de personnalité. (Par exemple : l’héroïne, la reine, la princesse, le vilain, le tyran, le magicien, le sage etc.)

Les archétypes féminins sont des figures universelles permettant aux femmes de s’identifier et d’activer des facettes de leur personnalité pour réveiller des aspects fondamentaux de leur vie. Ce sont des icônes féminines qui encapsulent une énergie puissante capable de nous remembrer, de réunifier des parties de notre personnalité oubliées ou désintégrées, d’associer les fragments de notre âme. Ces icônes contiennent une magie qui fait vibrer les dons et les talents innées du féminin souvent oubliés, cachés ou restés secrets. Réactiver ces archétypes qui sommeillent en nous, c’est faire un voyage au coeur de son féminin sacré. C’est bousculer nos profondeurs pour réveiller la déesse mystérieuse et mystique qui hiberne en toute femme.

Les archétypes agissent sur nous parfois simplement en regardant une image, une illustration ou en écoutant une histoire porteuse de leur message, de leur médecine. Ils vivent à travers nos invocations, nos invitations, nos rituels, nos prières et nos prises de conscience.

Les archétypes de la Roue de la Prêtresse ont été choisi pour la vérité universelle qu’ils incarnent. Ce sont des archétypes justes, équilibrants, et pluriels à travers lesquels chaque femme pourra se reconnaître et ainsi entamer un chemin de créativité et de libération spirituelle rempli de couleurs, de poésie, de profondeur et de sagesse.

C’est un travail libérateur essentiel que celui d’accepter que le féminin est multi-facettes, à l’instar de la lune qui chaque nuit dévoile un nouvel aspect d’elle même dans le ciel. Elle le fait sans gène, sans s’excuser d’être différente chaque soir parce que c’est sa nature. Cette métaphore est cruciale pour comprendre l’énergie du féminin, dont la nature est cyclique et changeante.

Ma compréhension du féminin sacré a débuté ici, par le simple fait d’intégrer cette notion. “J’incarne pleinement mon féminin lorsque j’accepte et j’intègre ma nature cyclique et changeante.”

Il est parfaitement normal pour une femme d’être habitée par la fougue, l’aventure et la passion un jour, et puis de vouloir ralentir, rester au calme à la maison, un autre. Il est parfaitement normal de se sentir pleine de vie un jour et puis épuisée le lendemain. Tout comme la tempête peut surgir à la fin d’une belle journée ensoleillée. Tout comme le vent peut dissiper les nuages. Ce changement permanent est le propre de l’énergie féminine, le propre de l’énergie créatrice de la vie. Cette énergie traverse nos utérus chaque mois, les préparant à la potentialité de donner le vie. Elle fait danser la Lune sur la voûte céleste lorsque la nuit tombe. Elle fait tourner les saisons pour que la terre abonde. C’est pourquoi incarner son féminin pluriel est quelque chose de parfaitement juste et sacré. C’est l’acte engagé, presque militant, d’une femme qui renoue avec sa véritable nature. D’une femme qui se” re-membre” de toutes ces parties d’elle-même qui composent son époustouflante beauté intérieure.

Je me réjouis de vous retrouver chaque mois !